La danse des couleurs

arbre bleuLa musique, la danse, la chorégraphie, et bien qu’elle ne soit pas officiellement une soeur des muses, la psychothérapie, ont au fil du temps amené Michel à l’art-thérapie, domaine dans lequel il enseigne depuis de nombreuses années avec grand plaisir.

Parlant, dans le cadre de cet enseignement, de musicothérapie, de la valeur thérapeutique des arts de la scène, ainsi que des arts plastiques, le thérapeute, ex danseur soliste et chorégraphe s’est senti frustré de n’aborder la peinture qu’en théorie. Il décida donc de toucher aux pinceaux. Le hasard – qui ne semble pas exister- lui fit au même moment rencontrer une galeriste, qui après avoir vu son premier tableau „ l’Ame de la Danse“ fut enthousiasmée et lui proposa d’exposer ses oeuvres.

La suite fut une époustouflante aventure de rencontres, de recherches et expérimentations aux couleurs vives, débouchant sur une créativité bouillonnante, vers de multiples formes d’expression picturale, et une cascade de propositions d’expositions.

Michel cherche à exprimer dans ses tableaux les liens étroits qu’il sent entre la musique, la danse et la peinture, et son goût de la découverte et de l’échange, l’a poussé à inviter des peintres amis à réaliser des tableaux communs. Tout comme il existe des pièces pour piano, écrites pour être jouées “à quatre mains”, l’expérience de tableaux réalisés “à deux pinceaux” se révèle pour le peintre une source d’inspiration et de créativité, un échange stimulant, qu’il découvre avec un plaisir inattendu.

Si danser permet au corps et à l’âme de rentrer en communication avec la liberté, peindre semble offrir à Michel une possibilité de chorégraphier des danses colorées qui sont empreintes certaines d’un envol de l’âme qui aspire à s’élever, tel le danseur qui suit l’oiseau, alors que d’autres traduisent les limites dans lesquelles le corps humain se débat, les mystères qu’il lui faut résoudre pour se libérer, poussé par le désir de pouvoir s’élever comme Icare et l’espoir de prendre l’envol, sans craindre la chute.